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Lauréates de 1996

Gladys Cook
Portage la Prairie (Manitoba)

Gladys Cook est une ancienne de la Première Nation Dakota qui a dû surmonter de nombreuses difficultés pour se porter à la défense du mieux-être des femmes autochtones. Les expériences de la vie lui ont permis d'acquérir la sagesse et l'ont transformée en une activiste communautaire infatigable pleine de compassion et généreuse de son temps, surtout auprès des victimes de violence, d'alcoolisme et d'abus d'intoxicants.

Dre Katie Cooke
Victoria (Colombie-Britannique)

Au cours de sa carrière de fonctionnaire, de chercheuse et de dirigeante communautaire, elle a consacré cinquante années de sa vie à promouvoir l'égalité des femmes. Elle a été la première présidente du Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme et joué un rôle crucial pour la mise en oeuvre des recommandations de la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme. Elle a présidé le Groupe d'étude fédéral sur la garde des enfants et été membre fondateur de l'Institut canadien de recherches sur les femmes. Aujourd'hui encore, elle continue d'être une source d'inspiration pour dénoncer les cas d'injustice et pour promouvoir la recherche de solutions nouvelles afin d'éliminer la discrimination dont les femmes sont victimes.

Mary Eberts
Toronto (Ontario)

Elle a fait preuve d'un indéfectible dévouement pour améliorer la situation des femmes en menant des activités communautaires en parallèle avec sa carrière d'avocate. Elle est cofondatrice du Fonds d'action et d'éducation juridiques pour les femmes (FAEJ) et de la Fondation des femmes canadiennes. Elle a également été la coprésidente pour l'Ontario du Groupe de travail sur l'égalité des sexes de l'Association du Barreau canadien. Ses efforts et son inépuisable énergie ont porté sur une vaste gamme de questions d'égalité intéressant les femmes, dont la parité salariale, la violence faite aux femmes, les athlètes féminines, la pornographie et la prostitution, les sages-femmes et la situation des travailleuses domestiques.

Dre Margaret Gillett
Île-des-Soeurs (Québec)

Bien qu'elle ait travaillé dans un milieu souvent sceptique et hostile, elle a réussi à faire oeuvre de pionnière pour faire reconnaître les études de la condition féminine comme un domaine d'étude de plein droit dans les universités canadiennes, de même que pour accroître le bagage de connaissances sur les contributions historiques des femmes au Canada. À l'échelle locale, elle s'est employée activement à faire avancer la cause de l'égalité des femmes et, à l'échelle internationale, elle a joué un rôle de premier plan pour faire valoir le rôle important des femmes dans le développement.

Jeannette Marcoux
Dieppe (Nouveau-Brunswick)

Elle est le porte-étendard des aspirations des Acadiennes et la source qui a inspiré la création du mouvement Les Dames d'Acadie partout au Nouveau-Brunswick. Elle est parmi les premières à avoir revendiqué la représentation des Acadiennes au sein des groupes nationaux de femmes francophones. Elle a ardemment défendu la création du Conseil consultatif sur la condition de la femme dans sa province, de même que le renforcement de l'autonomie et l'éducation des femmes. Elle a aussi supervisé la publication d'une anthologie des réalisations des pionnières en Acadie, laquelle a été lancée au Sommet international des Acadiennes qui a eu lieu au Nouveau-Brunswick en 1994.

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