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Renseignements ministériels

Raison d’être

Le Bureau de la coordonnatrice de la situation de la femme, connu sous le nom de Condition féminine Canada (CFC), est le principal organisme fédéral chargé de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes, c'est-à-dire de travailler à l’avancement des femmes dans la vie publique et politique, et de mobiliser à cette fin des partenaires. Son mandat est, plus précisément, de « coordonner les politiques relatives à la situation de la femme et de gérer les programmes qui s'y rapportent » (1976).

Mandat et rôle : composition et responsabilités

Le poste de coordonnatrice de la Condition féminine a été créé à l’origine au Bureau du Conseil privé, à la suite d’une recommandation formulée en 1970 par la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme et qui reconnaissait la nécessité de donner une voix aux femmes au sein de l’appareil fédéral. Condition féminine Canada a été créé par décret en tant qu’organisme ministériel du gouvernement fédéral en 1976. Son mandat est de « coordonner les politiques relatives à la situation de la femme et de gérer les programmes qui s'y rapportent » (1976-779).

Sous la direction d’une ministre à temps plein depuis 2015 et d’une sous-ministre à part entière depuis 2017, CFC mobilise des partenaires et fait la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes en collaborant de façon proactive avec les individus et les institutions de même qu’avec des partenaires à l’échelle internationale, locale et nationale. Condition féminine Canada œuvre pour l’égalité des femmes en orientant ses interventions dans trois domaines : améliorer la sécurité économique et la prospérité des femmes, encourager les femmes à occuper des postes de responsabilité et à participer à la vie démocratique, et éliminer la violence faite aux femmes et aux filles.

CFC œuvre dans le contexte d’un certain nombre d’instruments fédéraux et internationaux qui appuient le principe de l’égalité entre les sexes, notamment la Charte canadienne des droits et libertés, la Loi canadienne sur les droits de la personne, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes des Nations Unies et les objectifs de développement durable pour 2030 des Nations Unies.

Les responsabilités de CFC sont les suivantes :

Les activités de CFC appuient quatre priorités pangouvernementales :

Contexte opérationnel et risques principaux

Contexte opérationnel

Bien que le Canada continue de faire des progrès sur le plan de l’égalité entre les sexes, les femmes continuent de faire face à des défis pour atteindre la pleine égalité au Canada. Les femmes sont sous-représentées en politique et, dans les rôles de direction, elles gagnent moins – en moyenne – que les hommes et continuent de connaître des taux élevés de violence fondée sur le sexe. Certains groupes de femmes sont plus susceptibles d’être touchés par ces défis, notamment les femmes et les filles autochtones, les immigrantes, les femmes des régions rurales et les femmes handicapées.

Au cours de la dernière année, les mouvements #MoiAussi, #TimesUp et #EtMaintenant ainsi que les marches de femmes partout dans le monde ont attiré l’attention sur les défis auxquels les femmes sont confrontées, revitalisé les appels à des mesures concrètes et suscité des attentes chez les Canadiennes et les Canadiens. Cet élan représente une occasion unique d’étendre les efforts de mobilisation et de sensibilisation à un public plus vaste, et de renforcer les demandes en vue d’une plus grande inclusion.

Le gouvernement du Canada accorde la priorité à l’égalité entre les sexes, et CFC joue un rôle central dans les efforts déployés par le Canada pour faire progresser cette priorité. Toutefois, CFC ne peut mener à elle seule la lutte contre les inégalités persistantes entre les sexes; cette lutte exige l’engagement actif et soutenu de toutes et tous – citoyennes, citoyens, communautés, les différents ordres de gouvernement, le secteur privé et les parties prenantes clés. Avec des leviers limités, CFC se concentre sur la facilitation d’un changement social plus vaste et compte sur sa capacité de coordonner les efforts pour amener les partenaires et les parties prenantes à travailler dans la même direction. Grâce à des mesures collectives, coordonnées et ciblées, des progrès importants peuvent être réalisés.

En tant que facilitateur expert et courtier du savoir, CFC a besoin de renseignements solides et pertinents pour sensibiliser et influencer les parties prenantes. Cependant, il existe encore d’importantes lacunes dans les renseignements, et celles-ci limitent notre compréhension des inégalités existantes entre les sexes, en particulier leur incidence sur les groupes vulnérables. CFC finance et partage d’importants travaux de recherche pour combler les lacunes en matière de connaissances sur les questions liées à l’égalité entre les sexes. Cela aide les responsables des politiques et les prestataires de services à tous les niveaux à utiliser les données probantes pour éclairer leurs décisions et leurs pratiques.

Enfin, l’environnement interne de CFC est caractérisé par une croissance rapide alors que l’organisme continue d’établir la structure organisationnelle nécessaire pour réaliser les priorités du gouvernement et soutenir une ministre à part entière. Pour gérer efficacement les changements découlant de cette croissance, CFC devra mettre l’accent sur l’édification et le renforcement de sa structure organisationnelle et de ses processus internes. La planification deviendra une partie intégrante de l’établissement et de la réalisation des priorités clés.

Risques principaux

En 2017-2018, CFC a mis à jour son profil de risque organisationnel dans le cadre de son approche visant à renforcer ses pratiques de gestion. Le profil de risque organisationnel est un outil qui vise à appuyer un processus continu, proactif et systématique pour comprendre, gérer et communiquer les risques dans l’ensemble de l’organisme. Il fera l’objet d’un examen annuel afin d’évaluer l’exposition au risque de l’organisme avant d’établir des plans annuels. En même temps, il sera utilisé pour renforcer la responsabilité de la haute direction à l’égard de la gestion du risque et pour appuyer le développement de la capacité de gestion du risque dans l’ensemble de l’organisme.

Au cours d’entrevues, d’ateliers et de discussions de gestion, CFC a cerné deux risques clés qui pourraient avoir une incidence sur ses plans et priorités pour 2018-2019. Le tableau suivant décrit ces risques et présente les stratégies de réponse au risque que l’organisme a mises en place pour les atténuer.

Risques principaux

Risque 1: Le rythme du changement

L’avancement de l’égalité entre les sexes est devenu une priorité clé pour le gouvernement du Canada. Une plus grande attention et des attentes accrues ont entraîné une augmentation du volume, de la profondeur et de l’ampleur du travail de CFC. Bien que l’organisme continue de renforcer ses capacités et sa structure, il y a un risque que CFC ne soit pas en mesure de répondre aux attentes croissantes, ce qui pourrait limiter sa capacité de respecter ses engagements.

Stratégie de réponse au risque Lien aux responsabilités essentielles du ministère Lien aux priorités ministérielles
  • Renforcer la planification stratégique et l’établissement des priorités dans toutes les unités opérationnelles afin que les ressources soient alignées sur les priorités de haut niveau.
  • Mettre en œuvre le plan des ressources humaines de CFC, y compris les stratégies de recrutement et les considérations relatives à l’intégration.
  • Continuer de mettre en place l’unité des services ministériels de CFC et de normaliser les processus administratifs.
  • Entreprendre une analyse des mesures structurelles afin de mieux définir et appuyer le rôle évolutif de CFC.
  • Mobiliser des partenaires et promouvoir l’avancement des femmes et des filles vers l’égalité
Violence fondée sur le sexe

Sécurité économique et prospérité des femmes

Femmes dans les postes de pouvoir
Risque 2 : Influence

Pour atteindre ses objectifs, CFC dépend de sa capacité d’influencer les organisations fédérales, les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que les organismes privés et de la société civile qui ont les leviers nécessaires pour promouvoir l’égalité pour les femmes par l’entremise de politiques, de programmes et de pratiques organisationnelles. Compte tenu de cette dépendance envers les partenaires et les parties prenantes, CFC risque de ne pas être en mesure de favoriser le changement de la façon décrite dans son mandat.

Stratégie de réponse au risque Lien aux responsabilités essentielles du ministère Lien aux priorités ministérielles
  • Renforcer la mobilisation et les relations de collaboration grâce au forum fédéral-provincial-territorial des ministres responsables de la Condition féminine.
  • Veiller à la coordination des mesures fédérales et à la mobilisation systématique des parties prenantes provinciales, territoriales et externes, y compris le Conseil consultatif de la ministre, pour diriger la mise en œuvre de la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
  • Mettre en œuvre, surveiller et peaufiner le cadre pangouvernemental des indicateurs de l’égalité entre les sexes.
  • Investir dans la recherche pour combler les lacunes en matière de connaissances sur les questions liées à l’égalité entre les sexes et diffuser les connaissances de façon générale.
  • En collaboration avec les organismes centraux, appuyer l’intégration de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) dans l’ensemble du gouvernement fédéral et continuer de renforcer la capacité d’ACS+ afin de permettre à d’autres ministères et organismes de tenir compte de l’égalité entre les sexes dans leurs politiques et programmes.
  • Organiser une table ronde nationale sur l’ACS+ pour mieux faire connaître celle-ci, promouvoir son utilisation par d’autres ordres de gouvernement, faire participer la société civile et cerner et discuter des possibilités d’amélioration.
  • Mobiliser des partenaires et promouvoir l’avancement des femmes et des filles vers l’égalité
Violence fondée sur le sexe

Sécurité économique et prospérité des femmes

Femmes dans les postes de pouvoir
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